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Qui Sommes Nous ?

  • : Collectif de Défense de l'Hôpital Public de Poissy-St-Germain
  • : Blog du collectif de défense de l'hôpital de Poissy St Germain en Laye. Sur un bassin de santé de 700 000 pesonnes, il était impératif qu'un collectif se monte pour former une force face au secteur privé qui veut faire de l'hôpital et de la médecine de ville un commerce. Constitué de citoyens soucieux prendre en main la question de leur santé, d'associations, de structures syndicales et politiques, il est ouvert à tous ceux qui souhaitent participer.
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pour la défense de l'hôpital public de Poissy St Germain 

http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2012N20153

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Pétition de soutien
à la Psychiatrie en lutte à Hôpital Poissy-St Germain

Pétition est hébergée sur: 
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N46151



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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 22:25

HP-27-Janvier.jpg

Parce que partout en France, les hôpitaux souffrent des mêmes maux, après plusieurs assemblées générales (Caen et Nanterre), à l’initiative de militant-e-s CGT, Sud, UFAS et de non syndiqué-e-s de 80 établissements, est née le 18 juin 2014 la « Convergence des hôpitaux en lutte contre l’Hôstérité ».

La « convergence » a appelé à deux manifestations nationales, le 23 septembre devant le ministère de la Santé et le 18 novembre jusqu’à l’Assemblée Nationale, auxquelles ont participé des hospitalier-e-s, des associations d’usagers, des collectifs de défense d’hôpitaux ou de maternités et aussi des salarié-e-s du secteur social et médico-social, du public comme du privé.

La « Convergence » s’inscrit dans la durée. Après la loi de financement de la Sécurité Sociale, la loi dite de Santé ne fera qu’aggraver une situation déjà catastrophique, tant pour les salarié-e-s que pour les usager-e-s.

Pour préparer le printemps des hospitalier-e-s, donnons nous les moyens d’être nombreuses et nombreux à l’AG
Pour

  •    mieux structurer notre « Convergence »
  •   l’enraciner dans tous les départements
  •   l’élargir au secteur social et médico-social, public et privé
  •   préparer les mobilisations du printemps

Les informations pratiques sur le lieu et le déroulé de la journée seront diffusées
ultérieurement

Pour faciliter l’organisation de l’AG et l’accueil des participant-e-s, vous pouvez dès à présent signaler votre participation aux camarades de Tours
Tel : 06 15 08 62 22 - Courriel : sudsantesociaux37@gmail.com

CONVERGENCE DES HÔPITAUX EN LUTTE CONTRE L’HÔSTÉRITÉ ! LE 27 JANVIER, À TOURS PRÉPARONS LE PRINTEMPS DES HOSTOS !
Assemblée Générale Nationale à Tours le 27 janvier 2015

Documents joints :

http://sante-secu-social.npa2009.org/IMG/pdf/27_janvier_ag_de_la_convernces_des_hopitaux_en_lutte_contre_l_hosterite.pdf

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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 22:13

Un échange de courriers entre la commission médicale d'établissement et l'Agence régionale de santé interpelle sur le financement du projet médical d'établissement.

 

Jacqueline Selva, la présidente de la commission médical d’établissement (CME), a exprimé ses inquiétudes. Le 16 janvier dernier, elle a écrit à l’Agence régionale de Santé (ARS) pour demander des comptes. C’est le cas de le dire.

Où est l’argent ?
Dans sa lettre dont le Courrier des Yvelines a obtenu copie, elle rappelle que l’ARS avec à sa tête Claude Evin, était présente lors de l’adoption du projet d’établissement du CHIPS (centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye) le 25 avril 2013. «Vous nous aviez fait part de votre satisfaction de voir aboutir cette démarche positive (le projet d’établissement, NDLR) (…) comme un élément déterminant pour pouvoir plaider l’aide à aller chercher au niveau national pour pouvoir réaliser ce projet». En clair, elle rappelle que l’ARS devait se charger d’aller chercher de l’argent auprès de l’Etat pour commencer la restructuration du CHIPS.
Le montant annoncé à l’époque était d’environ 50 millions d’euros sur les 109 millions au total à engagés.
Mais «à ce jour, poursuit la présidente de la CME, si la mobilisation de la communauté est intacte, l’avenir du projet immobilier par contre paraît incertain. Nous entendons à différentes réunions des avis non concordants émanant de différents membres de vos équipes ! Nous ne savons pas devant quelle commission notre dossier d’investissement immobilier doit passer.»
Le Copermo (comité interministériel de performance et de modernisation de l’offre de soin), n’a pas été saisi depuis le mois d’avril 2013. Cela signifie que le dossier n’a pas été validé et que les fonds pourtant promis ne sont toujours pas là pour entamer les travaux des urgences de l’hôpital de Poissy et de la réanimation. A Saint-Gemrain, les terrains au nord de la chapelle ont été préemptés par la Ville afin de contrôler leur vente. L’ARS a les poings liés avec la commune pour trouver un repreneur.
Dans sa lettre, Jacqueline Selva précise : «La vétusté des locaux (Poissy) ne permettra plus la poursuite de certaines activités à leur niveau actuel. L’accréditation obligatoire des laboratoires avec des échéances dès 2016 sera impossible sans des travaux de mise à niveau.»
Elle pose enfin les questions sans détours : «Votre engagement exprimé le 25 avril 2013 vous conduit-il à soutenir dès maintenant notre demande d’aide financière au niveau national et régional pour ce projet immobilier ? Quelle est la trajectoire à suivre : passage en COPERMO ou non ? Quelles sont les échéances ?» La réponse de l’ARS (voir plus haut) contient des signaux positifs selon elle.

Courrier-des-yvelines-copie-2.jpg

 

Poissy, 78
Saint-Germain-en-Laye, 78
http://www.courrierdesyvelines.fr/2014/02/19/hopital-de-poissyst-germain-ou-sont-passes-les-50-millions-pr
omis-par-l%E2%80%99ars/
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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 22:26

 

Parisien-Janier-2014.jpg

 

Version PDF

pdfparisien_8 1 2014.pdf

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 14:25

ParisienLe nouveau directeur... un audit des comptes de l'hôpital... les conclusions de l'audit... avec précision l'état des comptes de l'établissement... de lancer un audit financier afin de mieux cerner la situation de cet établissement de 1200 lits, en crise depuis de longues années... le nouveau directeur... « ses marges de manoeuvre » pour lancer le projet médical de l'établissement validé en avril dernier... prévu de construire un nouveau plateau pour les urgences ou encore de réaménager le bloc opératoire et la réanimation mais surtout de créer 180 lits... monté en fonction de l'audit... le directeur... lancées auprès de l'Etat pour obtenir des subventions

 

 Lire l'article versin pdf

pdfArticle_Parisien_26_11.pdf

 

 

L-appel-au-secours.jpgLire l'article version pdf


pdfL'appel au_secours.pdf

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 22:41

Systeme-de-Sante.jpgVoici l'article du Courrier des Yvelines sur notre réunion publique du 22 février (on a compté plus de 110 personnes)  ; il y manque cependant des choses importantes dites à cette réunion .. entre autres sur la cause de ces dégâts, aggravée par la loi Bachelot (HPST) et silence sur la nécessaire convergence des combats de nombreux hôpitaux et maternités mobilisés... d'où la présence du Comité Coeur Hôpital Mantes, d'employés de la clinique de Maison Lafitte et de Paul Cesbron de la Coordination des Collectifs à la tribune...
Notre prochain rendez vous public :

 Ciné débat le mardi 9 avril 20h30                                                                à Poissy(salle Blanche de Castille)                                                                                                                                   avec le film Bowling . 

Bientôt un tract sur cette initiative!

pdfRevue_de_Presse_Reunion_a_St_Germain_Fevrier_2013pdf.pdf

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 21:17

Revue de Presse du 6mars ( Courrier des des Yvelines )

 édition de Poissy et de Saint Germain en Laye

 

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     pdfle_courrier_06032013_Hp.pdf

 

                         pdf le_courrier_060320133_PS.pdf

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 13:55

 

Sans-titre-help.jpg

 

 

Le Parisien 1 [1]

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 22:51

 

 

Les syndicats SUD et CGT ont déposé un préavis de grève pour le Vendredi 18 janvier contre les mesures du PREF et appelle le personnel à se rassembler devant l'hopital à 7 H

Le Collectif de défense de l'hopital public de Poissy-Saint Germain en Laye soutient et participera ce mouvement.

 

 

 

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 23:22

Les urgences du Chips,désormais regroupées à Poissy, sont remplacées
à Saint-Germain par un centre de consultation pour adultes.
Yves Fossey | Publié le 03.12.2012, 04h40


Dans le cadre de la réorganisation du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain, il a été décidé de ne conserver des urgences qu’à Poissy . Celles deSaint-Germain ne fonctionnaient qu’en semaine.


Encore une suppression de service à l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye. Le fonctionnement des urgences vient d’être modifié, dans le cadre de la réorganisation du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye(Chips). En raison de la faible fréquentation du service à Saint-Germain, la direction a décidé de le transformer en un centre de consultation pour adultes. Jean-Claude Merle (PC), un élu de Marly-le-Roi, une commune du bassin de santé,vient de saisir Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, afin de dénoncer la fermeture desurgences.


La maternité fermée en 2003


Le conseiller municipal désapprouve la méthode. Selon lui, la transformation a eu lieu en catimini. « Cela s’est déroulésans crier gare, déplore-t-il. Les patients doivent se diriger vers les urgences du site de Poissy, qui sont saturées. »

L’élu souligne, dans son courrier, que cette mesure marque une nouvelle étape dans « la déchéance » progressive de l’établissement de Saint-Germain, qui a déjà perdu sa maternité en 2003 avant l’arrivée de cliniques privées en 2009. Il rappelle aussi que le Chips, avec son millier de lits et un rayonnement d’environ sept cent mille habitants, est le plus important établissement d’Ile-de-France, après l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. « Cette fermeture suscite une grande émotion et une colère parmi la population », note Jean-Claude Merle, qui demande une annulation de la mesure.


« Les usagers y verraient un effet positif du changement promis durant la campagne électorale », insiste-t-il dans sa lettre. La nouvelle configuration est également critiquée par les organisations syndicales du Chips. « La suppression desservices se poursuit, constate Catherine Loric, déléguée CFDT. On transforme les urgences en une sorte de maisonmédicale. » Yves Bloch, le directeur de l’établissement, indique, de son côté, que l’objectif de cette mesure est de «mieux répondre aux besoins de la population ».

 

« Nous faisons de l’adaptabilité, assure Yves Bloch. Notre ambition est d’ouvrir plus largement cette forme innovante des urgences alors qu’auparavant, le service était fermé le week-end et pendant les congés scolaires. »

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 12:29

Relayé de rue 89, et qui résume bien la situation de l'hôpital de Poissy St Germain et plus généralement le problèem de la politique de santé actuelle.

 

 

Personnel débordé, patients négligés : à Poissy, l’hôpital « part en sucette »

Ramses Kefi | Journaliste


Victime d’une logique de réduction des coûts – encore plus criante en banlieue – voulue par la loi Bachelot, cet hôpital des Yvelines « fait flipper ».

L’entrée des urgences de Poissy (Ramsès Kefi)

Mariam, 26 ans, jure qu’elle pourrait « balancer » des dizaines d’histoires sur l’hôpital de Poissy (Yvelines). Si elle était « friquée », elle ne mettrait pas les pieds dans « cette cour des Miracles ». Qu’elle irait se faire soigner à la clinique, « pour échapper à la descente aux enfers du public ».

Elle raconte les cinq heures passées avec son père, en janvier dernier, aux urgences de Poissy :

« C’est un vieillard. Le pauvre grelottait. On avait mis son lit près des toilettes, parce qu’il n’y avait plus de place. L’odeur, le froid étaient insupportables.

On ne lui avait donné qu’un drap pour se couvrir. J’ai demandé des couvertures, on m’a dit qu’il y en avait pas. J’ai demandé d’autres draps, on m’a dit la même chose. J’ai gueulé, puis je me suis rendu compte que tout le monde s’en foutait. Cela paraissait presque normal. Cet hosto fait flipper. »

 

« Une ambiance de mauvais polar »

En 1997, l’hôpital de Poissy a fusionné avec celui de la ville voisine de Saint-Germain-en-Laye, formant l’une des structures hospitalières les plus importantes d’Ile-de-France : environ 4 000 personnes employées, 1 200 lits, pour un bassin de population de plus de 600 000 habitants. L’une des plus mal gérées et des plus tourmentées aussi. La première préoccupation des personnes rencontrées est d’éviter à tout prix cet établissement.

En plus des énormes dettes et du déficit de l’établissement, un rapport de la Direction départementale des affaires sanitaires sociales (DDASS) a mis en lumière, en 2009, des malversations et des irrégularités dans l’attribution de marchés publics. Le point de départ de plusieurs enquêtes et d’un long feuilleton.

Directeurs évincés, procédures judiciaires qui traînent, soupçons autour de politiciens locaux et, récemment, projet de déménagement de l’établissement dans la commune voisine de Chambourcy mis en suspens.

Début 2011, Le Point décrivait un hôpital où « l’intérêt du patient passe en second », Le Parisien « une ambiance de mauvais polar » et « un gâchis ».

« En sortant, tu ne sais pas si tu as été bien soigné »

Le mot « gâchis » reviendra plusieurs fois dans la bouche de Mariam, qui ne veut cependant pas accabler le personnel dans son témoignage :

« En regardant les aides-soignants, les infirmières et les médecins, on comprend qu’ils n’y peuvent pas grand-chose. Tu y entres et en sortant, tu ne sais même pas si tu as été bien soigné. »

Lucile Cranney, infirmière et membre du syndicat SUD de l’hôpital, confirme : « Cet hôpital part en sucette. »

Sur les urgences de Poissy, régulièrement pointées du doigt par les usagers, elle dira qu’elles sont à l’image de l’établissement :

« Les locaux des urgences ne sont même plus adaptés puisqu’avec la fermeture pour raison économique de celles de Saint-Germain-en-Laye la nuit et les week-ends, nous devons tout assumer. Sans moyens humains et économiques supplémentaires. »

Khadija, 52 ans, habite « dans le coin » depuis 1984. Opérée du pied en 2010, puis de la hanche en 2011, elle soupire :

« Les médecins n’ont même plus le temps de communiquer, ni de vous expliquer correctement, car une seule chose les obsède : vous réexpédier chez vous par tous les moyens, parfois sans diagnostic.

J’ai connu cet hôpital dans les années 80 et 90. Je peux dire sans trop m’avancer que les conditions pour les patients étaient meilleures. »

Absentéisme et dépression chez le personnel

Le récit de Florent, 29 ans, originaire de la commune voisine d’Achères, est le même. A quelques mots près :

« C’était un week-end en début d’année. J’avais chopé la mononucléose. J’étais à bout. Je l’ai appris par mon médecin traitant le lundi, qui ne m’a pas cru quand je lui ai dit qu’à Poissy, le samedi soir, ils m’avaient prescrit du Doliprane et du repos.

Le médecin qui m’a ausculté là-bas était plus crevé que moi. Il n’avait qu’une envie : que je dégage. »

« Le personnel qui a des diplômes et qui peut se vendre ailleurs s’enfuit, sans vraiment être remplacé », glisse Lucile Cranney. La fuite du personnel, des compétences, mais pas seulement :

« La politique du chiffre à court terme, c’est plus de contractuels, plus de CDD. Parmi les médecins aux urgences, beaucoup ne sont que vacataires. Le taux d’absentéisme est important, celui de dépression aussi. Les rapports avec la nouvelle direction sont très compliqués. [...]

On a oublié les desseins premiers de l’hôpital. C’est devenu une entreprise comme une autre. On parle de santé là ! »

« Les économies ne se font jamais au détriment des usagers »

Si le nouveau directeur de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain, Yves Bloch, reconnaît une baisse du « personnel non qualifié », il refuse néanmoins de lier le malaise des patients et du personnel à la situation économique de l’établissement :

« Tous les établissements doivent faire avec le budget serré, mais les économies ne se font jamais au détriment des usagers. Il est clair néanmoins que nous ne travaillons pas dans les conditions matérielles que nous voudrions, bien que notre ambition soit d’être toujours au niveau. »

Il se projette vers 2014 et l’ouverture, hypothétique, d’un nouveau bâtiment, plus grand, plus adapté pour accueillir les urgences de Poissy. Dit que dans certains cas, l’urgentiste est dans l’impossibilité d’établir un diagnostic clair, « parce que les choses mettent parfois plusieurs jours à être visibles ». Qu’’il reçoit, parfois, des lettres de remerciements.

Supprimer la loi Bachelot

Le couloir des urgences de Poissy (Pierre B.V)

Je lui fais part de certains témoignages. Celui de Mariam notamment. L’histoire des couvertures :

« Je ne nie pas les difficultés et m’en excuse d’ailleurs auprès des patients. [...]

Sans remettre en cause les réclamations, il est vrai aussi que lorsque que quelqu’un vient aux urgences, il s’attend – et c’est humain – que l’on s’occupe de lui tout de suite. Il voit tout négativement, parce que son état l’y encourage. »

En septembre 2011, un collectif regroupant usagers, personnel de l’hôpital et associations s’est formé pour la défense de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain. Il milite, entre autres, pour la réouverture 24 heures sur 24 des urgences de Saint-Germain-en-Laye et la suppression de la loi Hôpital, patients, santé et territoires de 2008, promulguée pour ramener l’hôpital public à l’équilibre budgétaire.

« Demain, il n’y aura peut-être plus d’hôpital public »

Fabienne Lauret, retraitée de l’usine Renault et membre du collectif, dénonce une volonté « très claire » de sacrifier « le public au profit du privé » et de booster l’activité des cliniques :

« On met en concurrence les hôpitaux et on privatise les services les plus rentables de l’hôpital public. On ne prend ni en compte les besoins de la population, ni ceux du personnel.

On est dans une logique de réduction des coûts complètement aveugle, décidée arbitrairement, sans aucune concertation. »

Dans Le Courrier des Yvelines du 7 décembre 2011, les mots de Christian Lehmann, écrivain et médecin généraliste à Poissy, étaient plus durs :

« Il est peut-être déjà trop tard. Demain, il n’y aura plus de médecine tournée vers l’individu, plus de médecine générale, plus d’hôpital public. Vous serez soignés comme vous avez été vaccinés contre H1N1. Un mélange d’étatisme et d’incompétence. »

 

 

 

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l'Hôpital de Poissy - St Germain en colère      

 

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